Double culture : def. Le fait de jouir de deux cultures différentes.

Dans la vie, tout est une notion de choix, de priorités, de possibilités.

Peu importe la région du monde ou le continent, ces règles s’appliquent naturellement à tout le monde.

Issu de classe sociale basse ou élevée, les réflexions et l’intelligence sont les mêmes.

Un homme inculte est un homme dangereux, et un homme cultivé en vaut deux, un homme avec une double culture encore plus.

Avoir une double nationalité ou du moins une double culture, est quelque chose d’extrêmement important pour l’épanouissement et la réflexion d’une personne.

Naître par exemple en France est une chance, c’est un pays riche, développé, avec une des plus belles cultures.

Naître à Paris peut formater des gens sur certains sujets (politiques, religieux, culinaires, musicaux…), et ne donner qu’un seul angle de vue sur les choses qu’ils connaissent.

Ils peuvent donc penser que leur comportement est inné et non acquis.

La culture dans lequel nous sommes nés, dans laquelle nous avons grandi, que nous développons au fond de nous, fait partie intégrante de nous, de notre manière d’être, d’agir et de penser, bien plus que l’on ne le croit. Voyager permet également de nourrir notre culture comme le décrit Margot dans son article

Etre libre c’est bien mais dans un esprit fermé ça ne sert pas à grand chose.

C’est donc pour cela qu’être imprégné d’autres cultures, change de façon claire la manière de voir le monde. Une culture c’est des valeurs, des coutumes, de la cuisine, une éducation, un rythme de vie. Et par dessus tout une manière de penser.

Connaître différentes cultures développe naturellement la tolérance de l’autre.

Une personne avec une double culture aura toujours 2 manières de pensée et de voir les choses. Elle aura moins de mal à se mettre à la place de l’autre.

Une double culture, c’est deux manières de vivre et de penser qui s’opposent au sein d’une même personne.

Le meilleur du possible étant de savoir garder le meilleur des deux, en tirant un maximum de positif et de toujours se demander ce que l’autre aurait fait.

Cela aide à prendre du recul sur certaines situations et à réfléchir différemment.

« Ce que l’on ne connait pas, ne nous manque pas. »

Avoir des parents issus de deux pays différents, cela veut souvent dire parler deux langues, mais c’est aussi être exposé au sein de sa famille, à divers savoirs et expériences.

De la même manière, il faut savoir jongler entre les codes, vivre les relations familiales et les amitiés sur deux modes distincts.

Changer sa manière de parler ou d’agir en fonction de la personne à laquelle on s’adresse, comme par exemple le vouvoiement qui disparait en anglais.

Car la double culture, c’est aussi une gymnastique, une plasticité, la capacité d’appréhender le monde avec plusieurs points de vue. Un sentiment d’adaptabilité très grand.

« Cela apporte énormément et ne fait rien perdre par rapport à une culture unique. »

Voici le témoignage d’un couple paru dans 20minutes en 2006 :

Helen (Philippine) et Christian (Français), mariés depuis sept ans, deux enfants :

La culture asiatique m’a beaucoup attiré chez Helen quand je l’ai rencontré aux Philippines : sa gentillesse, sa douceur, les petites attentions qu’elles me prodiguaient… Avant de se marier, on n’a jamais beaucoup parlé de nos différences. Depuis qu’on vit ensemble, j’ai dû m’habituer à manger du riz tous les jours, midi et soir, parce qu’Helen ne pouvait pas s’en passer. C’est comme nous avec le pain ! La nuit, on laisse toujours une lampe allumée pour éloigner les fantômes : ça fait partie des superstitions très tenaces aux Philippines. Helen dort dans la même pièce que les enfants, comme le veut la coutume de son pays. Au début, ça m’embêtait, et puis j’ai dû m’y faire ! Aujourd’hui, nos enfants parlent français et Tagalog. Quand ils étaient petits, ils ont passé six mois dans le pays de leur mère, ils avaient totalement oublié le français ! Les deux langues circulent à la maison. Et ma femme ne trouve que des avantages à la culture française : la facilité, l’autonomie dont elle dispose, le confort.

 Une ouverture au monde est un atout exceptionnel qui ouvre la voie à une troisième culture.

“Etre né d’une double culture facilite l’immersion dans une culture tierce. »

En effet, pour des personnes déjà habituées à deux cultures, s’ouvrir à une troisième est plus facile. Elles ont la capacité de comprendre et d’accepter des valeurs et des mondes différents. Elles font preuve d’une plus grande ouverture d’esprit.

En vivant dans un lieu de culture différente de celle de leurs parents, les personnes deviennent des enfants de la Troisième culture.

N’hésitez pas à relire mon dernier article sur le dépassement de soi à travers le rugby.

Axel Marquet