Cette année, la marque Colette fête ses 20 ans. Pour le célébrer comme il se doit, la marque a privatisé le Musée des Arts Décoratifs, à quelques pas de sa boutique rue Saint-Honoré. A l’intérieur, est aménagée une grande piscine à balles blanches.

 

Quelle communication pour cet événement ?

En toute honnêteté, je n’ai pas vu de réelle communication à ce sujet. Comme la majorité des personnes, je l’ai vu de façon « originale », avant de le voir via les médias.

Vous me direz, « le voir grâce à un événement Facebook, quoi de plus banal ? »

Figurez-vous, qu’après avoir été dans cette piscine, j’ai appris que cet événement Facebook avait été créée par des étudiants qui voulaient simplement savoir qui, dans leur groupe d’amis, souhaitait y aller. Tout ce qui s’apparentait à un événement Facebook créée par le magasin Colette lui-même, ne faisait même pas parti de leur plan de communication.

 

Génération 2.0

Notre génération est la première – depuis que les ordinateurs/Smartphones et autres tablettes existent – à être autant connectée. Ce n’est pas la première fois qu’un événement Facebook prend cette d’ampleur. En effet, il y a quelques années, des étudiants avaient créé un événement pour un concert réunissant différentes stars de la musique. Chacun y croyait, dur comme fer, à cette annonce. Chacun voulait y aller. Nous avons tous cru pouvoir assister à ce concert hors du commun. Dans la suite logique des choses, nous attendions davantage informations.

Quelques jours plus tard, un mot est publié sur ce fameux événement :

« Nous sommes désolés de vous dire que cet événement a été simplement créée dans le cadre d’un de nous cours. Il avait pour seul but de voir à quel point les réseaux sociaux propagent les informations. »

La majorité était déçue. Mais, je pense, que la majorité de l’EFAP (école de la communication : ne l’oublions pas) a trouvé cette idée incroyable ! Nous étions bluffé de voir à quel point les réseaux sociaux étaient puissants et ce que nous pouvions en faire.

Il ne faut plus, de nos jours, s’étonner qu’un simple événement entre amis, puisse avoir autant de répercussion.

 

L’événement Colette

Vendredi, fin des cours vers 11h, nous décidons d’y aller. Nous nous motivons mutuellement, parce que l’attente est – évidemment – incroyablement longue. Deux personnes commencent à faire la queue, les deux autres cherchent une place pour garer la voiture.

« A partir d’ici, vous avez deux heures d’attente. » nous mentionne un agent de la sécurité.

Nous nous y attendions… Nous remontons toute la file de personnes qui attendent… Encore et encore. Nous devons même tourner à l’angle de la rue parce que l’attente s’étend jusqu’au jardin du Palais Royal. Heureusement pour nous, le temps s’éclaircie, le soleil vient même pointer le bout de son nez. Les deux autres personnes nous rejoignent. Quarante minutes, une heure, une heure quinze… Nous avançons mais cela devient long, très long.

Nous voilà en tête de queue, plus de deux heures se sont écoulées, c’est enfin notre tour. Un homme nous remet des bracelets « 20 ans de Colette ». Nous entrons dans le musée où nous devons attendre encore un peu afin d’être assez nombreux pour constituer un groupe d’une trentaine de personne. Un autre homme, qui travaille pour Colette, nous donne quelques explications supplémentaires : « Vous devez enlever vos chaussures […] vous avez vingt minutes ! Ne jetez pas les balles sur les autres […] »

C’est parti ! Chaussures enlevées, manteaux et sacs posés sur un transat… Nous sautons – doucement – dans la piscine. Après plus de deux heures d’attentes, l’impatience s’envole pour laisser place à notre âme d’enfant.

 

Un retour en enfance

Chacun connaît ces piscines à balles multicolores de notre enfance. Si notre âme est toujours un peu jeune, comment l’avoir oublié et comment ne pas vouloir y retourner ?

Mais le plus, dans cette piscine, ce sont les bouées gonflables en forme de tongs ou aux couleurs d’une pastèque.

 

 

 

Le seul hic ? Vingt petites minutes qui passent à une allure folle. Sans oublier le passage obligé des photos que nous devons prendre de chacun pour mémoriser cet instant déconnecté de tout.

Un retour en enfance rapide, étant donné la file d’attente à l’extérieur et les peu de jours où cet événement est présent dans ce magnifique lieu. Lieu – d’ailleurs – totalement improbable pour une piscine.

Vingt minutes plus tard, nous sortons doucement de ce petit moment d’égarement. Mais – notre âme d’enfant ne nous ayant pas quitté immédiatement – les agents de sécurité étant dos à nous, nous volons quelques secondes en plus pour faire les dernières photos et replonger une dernière fois dans cette piscine blanche.

Une fois dehors, fatigués après ce peu de sport intensif, nous avons soif. Encore une fois, la marque Colette a tout prévu ! Après les bouteilles d’Evian – en goutte, nouvelle gamme de la marque – à l’extérieur, Colette a deux autres partenariats.

Dans une pièce à côté de la piscine, est présentée la nouvelle voiture de chez BMW, entièrement électrique. Juste après, Coca-Cola propose de goûter un Coca ou un Orangina revisité en glace pilée. Evidemment, pièce qui doit obligatoirement rappeler ce que nous avons vu juste avant : la plage. Des maisonnettes en bois comme celles parfois aux bords des plages, où sont offertes les boissons, du sable au sol, quelques palmiers… Un vrai sentiment de vacances malgré nos manteaux, pulls et écharpes.

 

 

 

JACKPOT COLETTE !

Une communication parfaite pour rameuter les jeunes générations comme les plus âgées (mais pas trop !), un marketing incroyable, des partenariats parfaits… Un tout qui lui a permis de conquérir un nombre incalculable de personne.

Bravo pour ce contraste entre un bâtiment ancien et une marque jeune. Cette marque synonyme de snobisme, ne l’est finalement plus tant que cela. Elle a conquit de futurs clients, malgré ses prix souvent très élevés.

Peu de gens y croyaient, mais Colette était bien entourée pour donner cette envie de retourner en enfance le temps d’un instant.

Pour ceux qui ne connaissent pas, si vous êtes curieux de voir ce que ce magasin vous propose, c’est ici !

Pour lire l’expérience d’Elisa Alary, élève de l’EFAP aussi, c’est par ici !

Et pour les photos de la soirée de lancement de Colette x The Beach, c’est par là.