RUGBY : EMOTIONS ET COMMOTIONS

L’engagement, essentiel à la réussite

 

L’engagement… c’est lorsque atteindre son but est une priorité absolue, à tel point que toutes nos ressources sont mises au service de ce but. Il se traduit par cette impressionnante faculté à mettre tout en oeuvre pour parvenir à atteindre son objectif, cette volonté de se dépasser, de ce déchirer pour un objectif et d’y mettre toute l’effort nécessaire…

 

L’engagement est d’autant plus respectable qu’il s’exprime par le courage, par le dépassement de soi, par la faculté à passer au dessus de la peur et de la souffrance, la faculté à être présent en permanence sur le terrain de rugby comme sur le terrain des entreprises personnelles et professionnelles, autant pour son équipe que pour un projet commun. L’engagement, c’est aussi le coeur qu’on met à l’ouvrage, la capacité à travailler et travailler encore, jusqu’à attendre notre objectif.

Parce qu’il est l’expression ultime de la motivation, l’engagement est un élément essentiel de la réussite d’un projet.

Engagements extrêmes, chocs beaucoup plus fréquents, blessures très lourdes : en devenant toujours plus « violent », le rugby n’est-il pas en train de détruire son essence, son image, et ses joueurs ? 

Je vais vous parler du rugby, un sport qui connait beaucoup de changement, car il évolue très vite d’une annéeà l’autre. Les gabarits grandissant, les courses s’accélérantes, et les chocs de plus en plus violent, le monde du rugby va devoir prendre de grosses décisions vis a vis de la santé des joueurs, qui s’éteignent tous uns à uns. Le film américain « seul contre tous » avec comme acteur principale Will Smith, explique ce phénomène très bien, mais avec les footballeurs américains.

Toute la quintessence du problème est la même pour les deux sports, tous le monde sait ce qui se passe, mais personne n’en parle. Pour moins de chocs violents alors changement de règles, si changement de règles alors changement de sport et ça… C’est non envisageable pour tous les puristes de la direction (FFR).

« LE CORPS HUMAIN N’EST PAS FAIT POUR ENCAISSER CES IMPACTS »

JOHN FAIRCLOUGH, CHIRURGIEN

Différents gabarits par postes sont sollicité dans une équipe, impossible donc de ne pas lier les nombreuses blessures chez les centres et ouvreurs au fait qu’ils sont ceux soumis aux chocs à plus grande vitesse.

« ÇA NE PIQUE PLUS, ÇA FRAPPE »

JULIEN PEYRELONGUE

En regardant de plus près les différents rapports, on trouve des chiffres qui décrivent plus complètement les risques du rugby moderne. Le taux d’incidence constaté de 1995 à 2012 est de 81 blessures pour 1 000 heures de pratique, ce qui place le rugby parmi les sports à risque.

Dans les Championnats anglais et français, les commotions sont devenues les blessures les plus récurrentes en match, de quoi se poser des question lorsqu’il y en a plus que de doigts ou poignet foulés. 

                                                         

9 MAI 2014, TOULOUSE – RACING-MÉTRO

La tête de Florian Fritz vient de heurter le genou d’un Francilien. Ouvert au front, du sang comme si on assistait à un meurtre, l’international chancelle, visiblement sonné.

                                                        

Un protocole commotion est naturellement enclenché. « J’ai eu un petit KO, je ne me souviens pas de tout », dira plus tard le joueur.

Mais quatorze minutes plus tard, il revient sur le terrain, pressé par son manager Guy Novès.

La polémique s’enclenche, y compris à l’étranger, accusant Novès et le staff médical toulousain d’avoir joué avec la santé du joueur. Après enquête, la Ligue Nationale de Rugby a adressé un courrier au club toulousain. « Le protocole commotion n’a pas été appliqué comme il aurait dû l’être », a déclaré son président, Paul Goze.

Et malheureusement ce cas est loin d’être isolé, c’est comme ça tous les week end maintenant. On sait que si c’est un dimanche rugby on verra a coup sur des commotions violentes sur KO, mais aujourd’hui la vrai question c’est, à qu’elle moment vont ils le faire recentrer sur le terrain pour les achever.

                                                           

Il faut garder en tête que même si on veut gagner cela reste un sport et se tuer pour la cause n’est pas quelque chose de respectable c’est juste inconscient.

Les répercussions de ces incidents sont simples.

Les matchs passent sur les grandes chaines, les fans de rugby les regardent, les coachs amateurs aussi, et un nombre incalculable de licencier FFR de tout âge. Les professionnels sont leurs exemples, si ils se mettent à retourner sur le terrain après de grosses commotions sans respecter aucun protocole sans que personne ne soit choqué, alors la jeunesse suivra et va fera de même.

Il faut vite agir avant de voir ce sport mourir commotion après commotion.

La majorité des joueurs de l’équipe de France 1970 ne sont aujourd’hui plu conscient de leurs émotions et pour certains sont déjà morts…

Qu’elles mesures seront prises ?

Est-il encore tôt pour parler des joueurs à l’hôpital à cause des produits dopants ?