La notion de parité constitue le fondement des politiques de lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes.

Au nom de ce principe ont été édictées plusieurs lois visant à réduire les disparités dans les domaines des salaires, de l’emploi, de l’éducation, de la représentation des femmes dans les instances de pouvoir politique et économique.

Depuis 200 ans, la parité entre les hommes et les femmes n’a cessé de progresser sans pour autant arriver à une égalité parfaite

Les femmes dans l’histoire

Depuis l’époque de Clovis en passant par celle de Louis XIV jusqu’au XXème siècle, le rôle de la femme n’a pas été favorisé, il restait limité à celui d’une mère et d’une épouse.
En effet la femme est souvent caractérisée par une image et cette ambivalence de l’image du « sexe faible», dans la société occidentale chrétienne, s’explique en grande partie par le fait que la femme est, simultanément, la cause du péché originel (la faute commise par Ève) et celle du salut de l’humanité (la maternité de la Vierge Marie).

Celles-ci avaient comme seules mission d’éduquer les enfants, de soutenir leur mari et de s’occuper des tâches ménagères.

Les femmes, à cette époque étaient complètement exclues de la vie politique et économique.

La société étaient de ce fait patriarchal, l’homme ramenait l’argent au foyer, il avait de ce fait tous les droits sur sa femme et celle ci devait lui obéir.

Il était alors inconcevable qu’une femme arrive au pouvoir ou soit reconnu pour quelque travail qu’il soit.

Plusieurs femmes se sont battues pour leurs droits ou on contribué a l’amélioration des reconnaissance de ceux-ci.

Par exemple, Mme de Gournay écrit l’Égalité des hommes et des femmes en 1622, Olympe de Gouges revendique l’extension aux femmes de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1791.

L’amélioration de la condition de la femme

Déjà à la fin du 18 ème siècle, des mouvements féministes commence à se créer et s’expriment dans des journaux.

Les féministes revendiquent l’indépendance conjugale, les mêmes droits civiques que les hommes, les mêmes droits à l’éducation et à la formation, le droit d’être maître de leur corps, l’égalité des salaires, leur participation à la vie politique et syndicale. Les femmes prennent de plus en plus souvent la parole pour affirmer leurs différences par rapport aux hommes.

Elles s’imposent progressivement comme grandes écrivains (George Sand ou Colette), rédigeant parfois des ouvrages profondément engagés, telles Virginia Woolf (A Room of One’s Own, 1929), Simone de Beauvoir (le Deuxième Sexe, 1949) ou Betty Friedan (The Feminine Mystique, 1963).

L’émancipation de la femme gagne alors en terrain, c’est en 1804 que le Code civil donne aux femmes des droits civils mais leur refuse les droits politiques et c’est en 1836 que l’ordonnance du 23 juin organise l’enseignement primaire pour les filles.

Mais c’est à partir du 20 ème siècle, que les vrais progrès se font et que, peu à peu, la société commence à accepter la femme en tant qu’acteur égal aux hommes.

Et ce n’est qu’en 1944 que l’ordonnance du 21 avril, signée du général de Gaulle, introduit le suffrage universel en permettant pour la première fois aux femmes de voter et d’être éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.

La loi Neuwirth autorise avec d’importantes réserves la contraception pour les filles majeures, c’est aussi une avancé pour la femme qui à dès a présent tout les droits sur son corps, mais il faudra attendre encore un peu pour que ce droit soit accessible aux mineures.

Une série de loi intervient en faveur de l’égalité des femmes au travail:

La loi de 1972 sur l’égalité des salaires. La loi de 1975, sur la non-discrimination à l’embauche. La loi Roudy de 1983 sur l’égalité professionnelle. Mais ces lois sont dans l’ensemble peu appliquées, on observe une inégalité de salaire de 24%, même si le femme ont un niveau d’instruction plus élevé et restent actives même lorsque elles ont des enfants. Sur le marché du travail, les emplois offerts sont peu diversifiés et les secteurs d’emploi sont peu valorisés. Les femmes sont aussi victimes de surchômage: 14% pour les femmes, 10% pour les hommes.

Mais on observe quand même une amélioration de la condition de le femme par rapport aux années précédentes.

L’année 1975 est déclarée « année de la femme », et la date du 8 mars « journée internationale de la Femme » par l’Organisation des Nations unies (ONU).

L’égalité hommes femmes de nos jours

Aujourd’hui, la parité homme femme s’est bien amélioré.

Certaines se retrouvent à des postes de pouvoir, en effet, 26,9 % de femmes siègent à l’Assemblée nationale. Au rythme actuel de progression en nombre de sièges obtenus par les femmes, la parité devrait être atteinte…

Au niveau local, seules trois femmes sont à la tête d’une des treize régions, alors qu’elles représentent près de la moitié des conseillers de ces instances. 16 % des maires sont des femmes alors que 40,3 % des conseillers municipaux le sont.

 

Les filles représentent 57 % des étudiants à l’université en 2015-2016 contre 43 % en 1960-1961. La situation s’est nettement améliorée ces cinquante dernières années pour elles. Mais les écarts persistent dans le choix des filières. Les filles représentent 75 % des étudiants en lettres et sciences humaines, mais seulement 25 % dans le domaine des sciences fondamentales qui mènent aux carrières les plus prestigieuses et les plus rémunératrices.

Mais cette égalité n’est pas encore parfaite comme en témoigne le tableau ci-dessous.

Que ce soit au niveau du travail domestique, au niveau des salaires et au niveau de l’éducation, les femmes se rapprochent petit à petit d’un idéal attendu dans la parité homme femme depuis des années….