Les violences faites aux femmes , un fléau international.

Aujourd’hui, 70% des femmes sont victimes ou ont été victimes de violences au moins une fois au cours de leur vie.  Un tiers d’entre elles continuent de subir des violences (30%). Ce chiffre alarme d’autant plus que dans certains pays  ces chiffres atteignent  les 70% .

Les violences envers la femme ne sont pas uniquement assimilées à la violence physique (coups et blessures) mais aussi de nature verbale, sexuelle, psychologique ou encore économique.

La violence envers les femmes n’est pas uniquement liée à des facteurs culturels, régionaux, ou d’âge. Ils concernent tous les pays du monde mais avec bien sûr certaines différences. Ils sont variables allant 5 – 6 % dans certains pays comme le Japon, et peut s’élever jusqu’à 60% en Inde, Ethiopie…

Quel rapport entre le développement et la violence ?

La violence à l’égard des femmes touche l’ensemble des pays. Cependant il est primordial de notifier que plus le pays est pauvre plus les violences conjugales sont en hausse. Plus le pays est développé moins les violences conjugales se répètent.  Des facteurs comme les systèmes éducatifs, la précarité et développement jouent un rôle crucial dans le cadre des violences envers les femmes. Plus la personne est instruite et cultivée moins elle conçoit la violence. Or dans beaucoup de pays ou la scolarisation et la culture restent des accès limités. Cela fait qu’une mentalité naisse et se généralise. La non-scolarisation, la non-démocratie et la précarité deviennent un frein au développement humain . On observe alors une stagnation dans la réflexion de la place de la femme dans la société.

Plus de 80 % des hommes interrogés au Cambodge pensent que les femmes sont inferieures aux hommes. Le Cambodge est un pays ou près de 30% de la population est analphabète dont 1 femme sur 3.

lien de cause a effet…

Aussi, le niveau économique d’un pays est corrélé a son statut politique et a son degré de démocratie. Dans les pays les plus pauvres d’Afrique ou la violence envers les femmes atteint des sommets, la liberté d’expression n’est pas un droit.  Certains sujets comme le droit des femmes restent encore tabous.

Encore pire , dans certains pays comme l’Arabie saoudite, le sujet reste néanmoins compliqué a traiter et difficile à aborder. La religion musulmane régit les lois du pays. La forte identité culturelle

securité des femmes dans le monde en 2014.

, généralisée et omniprésente , la censure font  qu’il est difficile de faire un état des lieux.

Dans les pays les plus développés (majoritairement occidentaux) la violence due a la culture est minoritaire, il s’agirait plutôt d’une forme de violence concernant des convictions personnels comme la supériorité de l’homme vis-à-vis de la femme ,une perception de la supériorité transmise par les parents, une éducation misogyne , mais aussi via des facteurs externes,tels que l’alcoolisme , le niveau de vie (salaires relativement faibles) etc….

 

Et la place de la femme dans tout cela ?

Le constat accablant est que seulement 13% des femmes dans le monde acceptent de porter plainte pour violences. Cela peut paraître dramatique mais peut s’expliquer de manières différentes et dépendant du cadre géographique et social. Une femme vivant dans un pays développé sera plus apte a porter plainte qu’ une femme vivant dans un pays  pauvre.

Une femme issue d’un milieu défavorisé sera plus apte à porter plainte selon une hiérarchisation psychologique de la gravité de l’acte. Elle n’osera s’exprimer que si elle sent réellement qu’elle est en danger de mort. En effet dans les pays a convictions religieuses et culturelles les plus fortes, parler de la femme est un tabou. Aucune structure n’est mise en place pour la protection de celles-ci. La majorité des victimes  ne croient pas en une protection. elles pensent que personne ne peut rien pour elles.

La banalisation….

Beaucoup d’entre elles légitimisent l’acte violent de leur mari : De par le fait que culturellement, l’éducation transmise par les parents.il est démontré dès le plus jeune âge la différence que font les parents entre un garçon et une fille. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elles justifient l’acte de violence par de la jalousie de la part de son conjoint et avancent un argument de preuve d’amour.

Apparaît alors une banalisation de certains actes misogynes qui finissent par s’inscrire dans la normalité. Des lors que la violence faite aux femmes s’inscrit dans la légitimité, cela devient dangereux.

85% des femmes qui disent accepter le « défaut » de leurs maris estiment avoir reçu une éducation basée sur des préceptes religieux et culturels. Pour elles, la place de la femme se trouve exclusivement : au sein du foyer, que son image est liée à celle des enfants et qu’elle doit honorer l’éducation de ceux-ci.

Bon nombre d’entre elles ne portent pas plainte à cause de leur situation financière, du a un niveau d’études assez faible. Mais aussi un mariage a un jeune âge et une éducation qui ne leur procurera pas un soutien familial mais surtout de peur de représailles.