Le retour aux basiques, une tendance en plein essor

Back to basics au – delà de la tendance

Depuis quelques années, le back to basics devient une tendance de fond. Et si nous étions dans l’ère du retour à ce qui est authentique ? Quel est le résultat de ces changements sur nos moyens de consommation actuels et futurs ? 

Alimentation, maquillage, décoration, esthétique, mode, produits en tout genre, éloge du fabriqué en France, et si nos moyens de consommations et de pensées changeaient ?

En effet, regardons autour de nous. Vide dressing, économie collaborative, partage de bons plans, site d’entraide, de troc, d’échanges de services. Ils inondent le marché et changent nos moyens de consommation. Bien plus qu’une tendance, il s’agit d’une volonté d’harmonie de vie. 

Les tendances de consommations reflètent la pensée d’aujourd’hui

Dans les tendances de consommation de 2016, la première tendance pointée par le magazine emarketing.fr est celle de l’économie du partage. « Un consommateur sur trois dans le monde participe déjà à diverses formes d’économie de partage. »

Concernant les tendances de consommations de 2017, le site Marketin et Communication, nous donne les 10 tendances de consommation pour l’année en cours. Le premier résultat est la confiance.

Suite à ce que nous avons récemment entendu dans tous les médias «80% des adultes pensent que les médias diffusent des opinions au détriment d’informations objectives.»

Dans un article de l’institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire  Près de 8 jeunes urbains sur 10 ont exercé «l’économie du partage, ou collaborative ». 

On constate que les jeunes sont de plus en plus demandeurs de sites collaboratifs, de troc et de partage de bons plans

Sur quoi nous nous basons ? Les acteurs et précurseurs de ces changements de moyens de consommations et de vivre différemment sont les jeunes.

Pour le maquillage par exemple, la tendance du nude et du selfie no make up a été porté par la jeunesse. Les tendances minimalistes dans la mode également. Cela peut se remarquer aussi dans l’art.  

Le troc fait quant à lui parti à nouveau de nos modes de vie. On retrouve des sites comme

  •  My troc pour les biens et les services
  • GuesttoGuest le troc de maisons de vacances
  • Trocalimentaire pour échanger un calamar contre une carotte ( annonce véridique publiée le 13 avril 2017, attention à la fraîcheur du calamar )
  • Animal Futé pour échanger la garde d’animaux de compagnie

Mais quelle en est la cause ? 

Est – ce par réelle raison budgétaire ? Ou bien, est – ce un vrai mouvement de fond porté par une jeunesse française pleine d’espoir ? 

Nos rythmes de vies nous poussent dans ce sens. Nous assistons probablement à un mouvement tendance d’opposition à croissance et à la mondialisation. C’est probable que ce soit aussi une réponse à tous les excès que nous pouvons voir dans certaines émissions de télévision.  La réalité face à une vie un peu parallèle montrée par les influenceurs de marques et les blog. Il est probable également que ce soit un déclic engendré par les problèmes environnementaux. En effet, la jeunesse y est de plus en plus sensible. 

Le rapport Ford des tendances 2017 nous révèle que «68% des adultes prêtent moins attention à l’aspect matériel et à la possession.» La surconsommation et la possession à excès ne sont plus aujourd’hui les clés évidentes du bonheur. Le consommateur est à la recherche de nouvelles expériences. A la recherche de nouvelles sensations sans s’écarter des valeurs qu’il prône. 

La Fondation Varkey dans une étude récente nous fait part de statistiques inquiétants concernant les jeunes français de la génération Z nés autour des années 2000. 53 % d’entre eux pensent que le «monde se dégrade». Sans se concentrer uniquement sur les français, c’est 83 % des jeunes de tous les pays qui se joignent à cette idée du monde.

Est – ce simplement l’avènement une société plus consciente et plus responsable ?

Est ce que l’émergence des tendances, responsables et simples, ne serait pas notre remède anti déprime ou anti burn out ?

La mouvance jeune, notre conscience de demain 

Les études et récents statistiques nous le montrent également. En effet, il y a de plus en plus en plus de jeunes engagés dans les actions bénévoles. Ainsi, ni la recrudescence du chômage, ni le moral en berne de la population que les instituts expliquent par une angoisse de la montée du terrorisme dans le monde, n’affectent la volonté des jeunes français à aider les autres et à s’entre aider.

L’engagement bénévole ne fait que croître pour la jeunesse
Un retour vers la simplicité assumé

Dans une recherche  assumée de simplicité, la jeunesse semble aller à l’encontre de ce qui a préexisté. Si notre société avait créé une attirance en opposition à ce qu’elle nous propose?  Voilà, à mon avis pourquoi nous voyons émerger les réponses à ces besoins dans la consommation aujourd’hui. Nous le retrouvons aussi dans nos campagnes de communication, bien plus épurées qu’il y a quelques années. En effet, nous pouvons également le constater dans les nouvelles valeurs prônées par les start – up et les jeunes entreprises aujourd’hui. 

Laissons nous le temps de prendre exemple sur la jeunesse qui nous inspire

En conséquence, la jeunesse l’a compris aujourd’hui. Nous sommes capables de ne pas nous laisser enfermer dans quelque chose qui ne nous correspond pas. De ce fait, nous pouvons être acteurs de changement. Plus qu’un moyen de consommation c’est un mode de pensées. 

En conclusion, nous ne devons pas attendre que la société change pour notre idéal. Nous sommes entièrement des acteurs de changement, et nous avons une réelle responsabilité qui peut s’exprimer par nos moyens de consommation. A votre tour d’être artisan de ce que l’on pourrait appeler le buyer power !

 

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