Quelle est cette « chose » qu’on appelle l’égo ? Et bien ça fait parti d’un de ces sujets de conversation compliqué, qui mène aux quiproquos car on se rend vite compte qu’on en a pas tous la meme définition. En effet, en faisant des recherches j’ai pu constater que les significations étaient nombreuses.
Alors bien évidemment la plus connue et une des plus répandues est celle de Freud.
La théorie sur l’égo, le super égo et le çà.
Mais je suis une fervente supportrice de la citation de Boileau;
« ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
Vous comprenez donc que personnellement je ne crois pas du tout en la philosophie et ses hypothèses alambiquées et fastidieuses. Donc si c’est l’explication des écrits de Freud qui vous intéressent vous n’êtes pas au bon endroit sorry.
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Une des représentations de l’égo dont nous allons traiter est qu’il serait notre « soi ».
L’égo serait le moi, le sens conscient de soi.Dans son sens populaire, le moi renvoie à tous les phénomènes et processus psychologiques liés à la distinction du moi et comprenant les attitudes, les valeurs et les préoccupations de l’individu. Ainsi selon cette interprétation, l’égo est en quelque sorte une interprétation subjective de la distinction de notre soi distinct du monde selon nos perceptions et notre sens moral et valeur. Bien que l’égo est souvent dit comme étant conscient, je pense qu’il est en réalité très inconscient chez la plupart des individus. L’égo, pour faire plus faire clair, c’est la partie mal placé de la fierté. C’est une notion complexe à ne pas confondre avec l’amour propre et la fierté qui sont positifs contrairement à la plupart des cas implicant l’égo.
L’égo prend différentes formes selon les individus.
Il pourrait être atteint par le travail, le domaine sentimental, familiale… Puisque nous ne sommes pas tous sensibles aux même choses. Nous sommes ainsi directement influencé par notre éducation, notre environnement, nos principes, morales. Etant donné que nous sommes tous, oui tous, doté d’un égo, il conviendrait de le modérer le plus possible.
Cependant lorsqu’on s’intéresse à la question dans les trois religions monothéistes, l’avis sur l’égo se fait moins théorique et beaucoup plus tranché.
En effet l’égo est considéré comme l’orgueil, le péché capital. Etant donné que l’égo implique une distinction entre notre soi et les autres ça impliquerait que l’égo est le fait de nourrir un certain sentiment de supériorité. Or dans la religion, la seule chose qui serait censé nous distinguer les uns des autres est notre foi. Et même la foi ne devrait être jugé que par Dieu. Notre ego nous ordonne de faire la distinction entre nous et les autres, nous rendant meilleurs qu’eux à nos propres yeux. C’est aussi la chose qui nous fait sentir que nous avons un pouvoir, un contrôle ou une influence sur les choses. C’est ce qui donne de l’importance à nos opinions personnelles, à nos rancunes, à nos désirs. L’antithèse de l’égo se veut être l’humilité qui est une des valeurs les plus importantes communes aux religions. Il y a un célèbre diction biblique du prophète Salomon qui résume bien ce propos:
«L’orgueil précède la chute».
En d’autres termes, quand une personne devient trop immergée dans l’orgueil et laisse son ego l’emporter sur elle, elle se prépare à l’échec ou à une grande chute pour la réveiller.
Il y a une histoire célèbre dans laquelle le prophète Mohammed (s.a.w.w) revenait d’une bataille et a dit à ses disciples:
« Nous sommes maintenant revenus du petit jihad (guerre) au plus grand djihad ».
Quand on lui a demandé quel était le plus grand djihad, le prophète Mohammed (s.a.w.w) a indiqué:
« La lutte contre notre égo. La guerre sur le champ de bataille a un début et une fin. La guerre avec l’égo ne se termine jamais. »
En conclusion,
l’égo varie selon les personnes et les interprétations mais il conviendrait de travailler sur soit pour le diminuer car il est majoritairement associé à l’orgueil, l’arrogance et à de la fierté mal placé. Il est cependant important de rappeler qu’il n’est surtout pas à assimiler avec la dignité et la fierté qui sont nécessaire au développement de soi. Ainsi sur le chemin spirituel, le développement personnel se situe dans un contexte plus large. La maturation et la croissance se produisent, mais ils font partie d’un ensemble plus vaste.
Si la spiritualité et les bonnes résolutions vous intéresse je vous conseille l’article : L’art de changer sa vie avec ses pensées en 4 étapes.